Nous avons ensuite commencé notre visite de l’ile par la ville de Saint-Paul et son marché. Saint-Paul est une petite ville balnéaire qui accueille un marché très coloré où les étales de fruits et légumes tropicaux côtoient des vendeurs de souvenirs : vanille, paniers tressés multicolores, épices, rhums arrangés... Nous avons vite constaté que les prix des denrées alimentaires, bien que plus élevé qu’en Europe, étaient nettement plus faibles qu’en Nouvelle-Calédonie. Nous avons également appris que, à l'exception du rhum, la plupart des produits « typiques » que l’on trouvait sur le marché (vanille, épices, paniers, sculptures…) étaient fabriqués à Madagascar où la main d’œuvre ne coûte pas grand chose. Nous avons terminé la visite de Saint-Paul en se rendant au cimetière marin, où repose quelques familles importantes de l'ile.
Nous avons continué notre périple vers Saint-Gilles-les-Bains. Nous étions dans la région des plages, la région la plus touristique de l’île, où beaucoup de métropolitains se sont établis. De nombreux hôtels (parfois de luxe) y ont poussés, les surfeurs sont partout et les plages sont bien remplies en comparaison des plages désertes de Nouvelle-Calédonie. Nous avons rejoint l’hôtel de la plage, où nous avons résidé deux nuits. Bien que la région ne représente pas vraiment l’âme de l’île, en accueillant la population aisée et touristique de La Réunion, il y a plusieurs choses à voir, notamment dans les « hauts » c'est-à-dire les hauteurs de l’île. Ce sera pour demain. Un peu fatigués par le voyage, nous nous sommes couchés de bonne heure.
Le soir nous sommes allés goûter la cuisine créole au restaurant le ‘ti coq (que nous recommandons). Grâce aux bons conseils de la serveuse nous avons commandé un cari de poulet (poulet et riz accompagnés d’une sauce et de légumes locaux) ainsi qu’un rougail saucisse (saucisse cuite dans une sauce tomatée accompagnée de riz et de légumes locaux). Il y avait également des « chouchous », un légume appelé chouchoute en Nouvelle-Calédonie, que nous adorons. Les piments, accompagnant très souvent les plats créoles, sont généralement mis à part.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire