mardi 23 décembre 2008

Déménagement

Ca y est, nous avons emménagé ce week-end dans notre nouvel appartement. Nous n'avons malheureusement pas de connection internet pour le moment. Nous essayerons cependant de publier des messages le plus souvent possible.
Bonnes fêtes à tous.

dimanche 14 décembre 2008

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Toutes nos photos sur Picassaweb

Vous pouvez à présent voir l'intégralité de nos photos, classées par album, sur le sit picassaweb. Pour y accéder, il suffit de cliquer sur ce lien : http://picasaweb.google.com/rubinjusimon

Vous y trouverez prochainement la totalité des photos de l'île des Pins ainsi que de notre première semaine à Nouméa.

L'île des Pins (7/12/08-10/12-08)

Dimanche 7 décembre : installation au Gîte Nataïwatch, ascension du pic N’ga, découverte de la baie de Kanuméra et de Kuto

Julien : 7h, le bateau (« le Betico ») quittait son embarcadère. La journée s’annonçait belle. Nous étions réveillés depuis 4h45. En effet, nous avons voulu prendre les billets la veille afin d’être sûr d’avoir du beau temps. Malheureusement nous ne nous sommes toujours pas habitués au fait que la plupart des magasins soient fermés les samedis après-midi. Conséquence : il nous a fallu être au port à 5h45 pour acheter les billets en dernière minute.

Nous sommes arrivés à Kuto, le « port » de l’Ile des Pins, à 9h15. Déjà, nouscocotiers et de pins colonnaires mais surtout par la couleur de l’eau et du sable. La navette pour le Gîte Nataïwatch nous attendait. Quelques minutes plus tard, nous découvrions le Gîte et ses emplacements de camping. Agréable, bien situé, beau, ombragé et propre, nous ne lui reprochons que les nombreux chiens errants (4, 5 ou6) à l’affut de nourriture.

Une fois la tente montée, nous sommes partis pour l’ascension du Pic N’ga, haut de 263 mètres. 50 minutes plus tard, nous étions au sommet (l’ascension est assez physique sur la deuxième moitié). La vue du sommet vaut le détour. Nous avions en effet vue sur toute l’île et son lagon turquoise.

De retour au gîte, après avoir mangé, nous nous sommes dirigés vers la plage, situé à 100 mètres de notre emplacement. La baie de Kanuméra est tout simplement la plus belle plage qu’il m’est été donné de voir : sable blanc plus que fin, eau transparente et turquoise, cocotiers et pins colonnaires…tout est réuni en un seul et même endroit ! Nous n’avons pas pu nous empêcher de plonger dans l’eau (…chaude), d’enfiler nos palmes, masques et tubas et de partir à la découverte des fonds marins. Nous avons passé une bonne partie de l’après-midi à nous pavaner au soleil en essayant de réaliser où nous nous trouvions. Nous avons ensuite décidé de faire une petite ballade jusqu’à la gigantesque baie de Kuto, toute aussi jolie mais à l’eau beaucoup plus froide et aux fonds non coralliens.

Nous avons rencontré le soir Olwen et Mikaël, avec qui nous avons passé le reste de notre séjour, accompagnés de Camillle et Sébastien, que nous avons rencontré le lendemain lors de l’excursion en pirogue vers la piscine naturelle de la baie d’Oro.

Lundi 8 décembre : Balade en pirogue et piscine naturelle de la baie d’Oro

Julien : Départ à 7h30 pour une journée qui s’annonçait splendide. Nous sommes arrivés à la baie de Saint-Joseph vers 8h, accompagnés d’une dizaine de personnes dont Olwen, Mika, Seb et Camille avec qui nous avons embarqué dans une des pirogues. Une ballade de 2h s’en est suivi, traversant la baie de Saint-Joseph puis la baie d’Upi jusqu’à sont extrême nord. La ballade, paisible, nous a permis d’admirer des paysages splendides et de mieux connaître les 4 jeunes qui étaient avec nous.

Nous avons donc débarqué au nord de la baie d’Upi. La prochaine étape était de nous rendre, à pied cette fois-ci, à piscine naturelle d’Oro, pro

che de la baie du même nom. Il nous a fallu 45 min de marche en pleine forêt pour y parvenir. Les moustiques étaient malheureusement aussi au rendez-vous, mais le spectacle qui nous attendait fut magnifique. La piscine naturelle est un endroit tout simplement paradisiaque. Entourée de rochers et de sable blanc, l’eau bleue foncée et translucide regorge de poissons et de bénitiers aux lèvres rouges, bleues, mauves, vertes,…. Nous avons nourri les poissons avec du pain sec, les attirant par dizaines (une cinquantaine de poissons nous entouraient).

Nous avons ensuite rejoint le gîte « Chez Régis » pour y manger un bougna. Il s’agit du plat traditionnel kanak. Du poulet ou du poisson arrosé de lait de coco est emballé avec du taro et de l’igname dans des feuilles de bananiers, le tout est placé dans un trou creusé à même le sol et recouvert de galets brulants. Délicieux !!!!!

Nous sommes ensuite retourné en navette jusqu’à notre gîte.

Mardi 9 décembre :tour de l’île en vélo

Julie : Ce jour là nous avions loué des vélos et prévu de faire le tour de l’île afin de visiter plusieurs sites intéressants. Nous avions choisis de voir Vao (la ville principale de l’île de Pins), la grotte de la reine Hortense et les vestiges du bagne.

Il nous fallait faire près de 50 km en tout, le terrain étant plutôt vallonné (pour ne pas dire jamais plat !), j’avais quelques appréhensions… Nous avons finalement mis 6 heures pour faire notre petite excursion, visite comprise et sans trop de difficultés.

La petite bourgade de Vao est très jolie et possède beaucoup de charme, nous y avons vu une jolie église et plusieurs statues kanakes placées sur la plage de St Maurice. Nous n’y avons malheureusement pas trouvé « Samy » un artisan local dont nous aurions bien aimé admiré les sculptures.

Nous avons ensuite fait une bonne partie du circuit sans nous arrêter. Nous sommes arrivés vers midi à la grotte de la reine Hortense, après avoir fait la moitié du trajet. La grotte, entourée d’une végétation luxuriante, est impressionnante par ses dimensions. La reine Hortense était la reine de l’île vers 1855, elle s’est refugier dans la grotte pendant plusieurs mois pour échapper aux batailles qui opposèrent plusieurs tribus de l’île.

Après avoir mangé, nous allions attaquer la route transversale amenant de l’autre côté de l’île. Cette route commence par une longue montée, que nous avons empruntée en plein cagnard, ce fut le passage le plus difficile. Personnellement je suis descendue de mon vélo et ai continué à pied en attendant un replat.

Une fois de l’autre côté de l’île, nous nous sommes arrêtés aux cimetières des déportés. En effet, les Français ont envoyé sur l’île de Pins plusieurs centaines de condamnés au bagne (dont de nombreux communards). Les kanaks n’ont d’ailleurs pas vraiment appréciés… ! Nous avons ensuite visité plusieurs bâtiments en ruine où se trouvaient les cellules.

Après cet arrêt, nous avions quasiment bouclé notre tour de l’île et nous sommes rentrés au gîte pour nous baigner.

Mercredi 10 décembre : détente et barbecue

Nous avions prévu de passer notre dernière journée sur l’île à profiter de la plage et d’un barbecue organisé avec les deux couples que nous avions rencontré.

Mercredi 10 décembre : détente et barbecue

Julien : Nous avions prévu de passer notre dernière journée sur l’île à profiter de la plage et d’un barbecue organisé avec les deux couples que nous avions rencontré.

L'îlot Maître (4/12/08)

Julie : Jeudi dernier, nous sommes allés passer l’après-midi sur l’îlot Maître accompagné de Sophie, la femme d’un collègue de Guy et de sa petite fille de 15 mois. Toute cette petite famille loge également à la Casa del Sole.

L’îlot Maître est un très joli îlot proche de Nouméa, nous nous y sommes rendus en bateau taxi. Une fois sur le quai, nous avons pu observer les chambres sur pilotis d’un hôtel de luxe, dont les prix des chambres s’échelonnent entre 350 et 650 €.

Pour nous, pas de chambres sur pilotis mais des plages blanches et une eau cristalline au programme… Nous nous sommes donc baignés avec plaisir. L’îlot, plus joli que l’îlot Canard, est légèrement moins poissonneux. Nous avons cependant pu observer un diodon (poisson ballon), des aiguillettes, beaucoup de poissons clown, etc.

Nous avons également beaucoup pataugé avec Charlotte la fille de Sophie. L’îlot héberge aussi plusieurs tricots rayés. Il s’agit du serpent emblématique de la Nouvelle-Calédonie, dont la morsure est très venimeuse. Le serpent est heureusement très peu agressif, nous en avons d’ailleurs observé un se baladant tranquillement sur l’îlot, se préparant sans doute à aller chasser dans le lagon (cet un poisson amphibie, il vit sur terre et se nourrit dans l’eau).

Nous sommes rentrés par le dernier bateau taxi, au coucher du soleil.

samedi 6 décembre 2008

Voyage à l'île des Pins

Nous partons ces 4 prochains jours sur l'île des Pins (dimanche-mercredi). Situé à une soixantaine de kilomètre au sud-est de Nouméa, cette île -considérée par certains comme la plus belle du monde!!- s'étend sur 14 km de large et 18 km de long. Camping, baignade, snorkeling et visite de l'île sont au programme :
  • Dimanche : installation au camping Nataïwatch, découverte des baies de Kuto et Kanuméra, ascension du Pic N'ga (263m), snorkeling (?).
  • Lundi : excursion en pirogue de la Baie de Saint-Joseph au nord de la Baie d'Upi, ballade jusqu'à la Baie d'Oro et après-midi dans la piscine naturelle de la Baie d'Oro.
  • Mardi : Visite de l'île à vélo (40-60km).
  • Mercredi : Détente sur les plages des baies de Kuto et Kanuméra, snorkeling.

dimanche 30 novembre 2008

Mise à jour, commentaires et sms

Mise à jour des photos sur les messages précédent (à partir du poste "réserve naturelle des chutes de la Madeleine") et photos supplémentaires sur le diaporama ou en cliquant ici.

N'oubliez pas qu'il vous est possible de laisser vos impressions et vos commentaires. Il faut pour cela cliquer sur "commentaire" sous chaque message, écrire votre message et cocher la case nom/URL pour pouvoir signer.

Pour finir, il est toujours possible de nous envoyer des sms gratuitement via internet en cliquant sur le lien de la barre latérale ou ici.

Cela nous fait toujours plaisir...à vos claviers!

Snorkeling à Yaté (gîte Iya) et musée de la Nouvelle-Calédonie (29-30/11/08)

Julie : Ce samedi, nous avions décidé d’explorer un peu plus le Grand Sud et de faire du snorkeling sur la côte est. Nous avons donc pris la route de Yaté, le long de laquelle nous avons pu observer le lac artificiel de Yaté créé suite à la construction d’un barrage hydroélectrique.

Nous nous sommes ensuite arrêtés au gîte Iya, près de Wao, situé à quelques kilomètres de Yaté. Là se trouve une superbe plage. Armés de nos maques et tubas, nous avons parcouru à pied les 40 mètres de rochers qui bordent la plage (l'eau nous arrivait aux genoux). Une fois la tête dans l’eau le spectacle fût à coupé le souffle : nous nagions au dessus d’un superbe tombant. Un tombant est un mur de corail, la profondeur de l’eau chute rapidement (à la verticale) de 40cm à plusieurs mètres (probablement 15-20m). Bien-sûr les poissons étaient au rendez-vous !
Ce dimanche, nous sommes allés visiter le musée de Nouvelle-Calédonie, consacré bien-sûr à la culture kanake mais aussi aux autres cultures du Pacifique (Vanuatu, Fidji, Polynésie, Papouasie, Iles Salomon). Les sculptures kanakes qui y sont exposées sont magnifiques. Il y a notamment de superbes flèches faîtières, grandes pièces de bois allongées et décorées placées au sommet des grandes cases kanaques. Vous ne verrez malheureusement pas de photos car elles y sont interdites pour des raisons de conservation des œuvres.

samedi 29 novembre 2008

Premières mauvaises nouvelles!!!

Julien :

  1. C'est fort de notre nouvelle voiture que nous sommes allés mercredi rendre notre voiture d'occasion. Arrivé là-bas, nous avons fait le tour de la voiture avec la personne de l'agence. Elle remarque une petite griffe surmonté d'un minuscule renfoncement sur le pare-choc arrière. "Ca ce n'était pas là avant"nous dit-elle. Effectivement, cela n'était pas indiqué sur les feuilles. Après réflexion, nous pensons que quelqu'un a du nous toucher alors que nous étions stationnés (nous ne nous souvons pas avoir touché quelque chose à ce point!). Le devis est arrivé hier : 220 euros pour réparer une griffe sur un pare-choc (dont l'utilité première est quand même de "parer les chocs"). Nous avions décidé, en louant la voiture de payer un peu plus cher (200-250 euros) afin de descendre la franchise (de 1500 à 750 euros). Comme le coût de la réparation est inférieur à la franchise, ils nous demandent de payer. Nous allons avec Guy voir l'agence lundi...Affaire à suivre!
  2. Nous sortons ce matin de notre chambre vers 10h30-11H alors que Guy est parti depuis 8h. Sur la table, mon Ipod et mon appareil photo, que j'avais laissé là la veille, ne sont plus là. Nous cherchons sans succès et nous rendons à l'évidence : comme il n'y a qu'un seul jeu de clé, Guy (qui part souvent avant que nous nous levions) est obligé de laissé la porte ouverte pour ne pas nous enfermer. Quelqu'un est entré dans le salon alors que nous étions dans notre chambre et à voler mon appareil et mon ipod. Coût de ce vol : près de 500 euros...je suis dégouté!

Cela tombe vraiment mal alors que nous nous commençons à nous installer. Espérons que cela s'arrête.

jeudi 27 novembre 2008

Voiture d'occasion (27/11/08)

Julie : Nous sommes les heureux acquéreurs d’une Volkswagen Polo de couleur verte. Après avoir vu plusieurs voitures d’occasion (dont quelques vraies épaves), nous avons jeté notre dévolu sur cette petite voiture. C’est une automatique, ce qui nous a fait hésiter car une boîte automatique consomme plus qu’une boîte manuelle. Elle date de 1998 mais n’a que 80000 km. Cela nous a couté un peu plus cher que le budget prévu, mais il n’y avait aucune réparation à faire dessus… ce qui nous a décidé.

Nous avons donc enfin pu rendre notre voiture de location…

vendredi 21 novembre 2008

Plongée : ANMP niveau 1

Julien : Ce matin, nous avons obtenu notre 1er niveau de plongée (formation ANMP). Il nous aura fallu 7 plongées pour y parvenir. Nous pouvons désormais plonger jusqu'à une profondeur de 20m accompagné d'un guide.

Tout s'est bien passé dans l'ensemble, excepté les oreilles de Julie. On a eu un peu peur les 5 premières plongées car elle ne parvenait pas à décompresser complètement ses tympans et descendre sous les 6 ou 7 mètres (de plus, la descente était très lente). Personne ne savait dire si le problème était physiologique ou simplement "manuel" (c-à-d qu'elle ne faisait pas correctement le mouvement de décompression des tympans). Nous espérions que cette deuxième hypothèse était la bonne, sans quoi, il lui aurait été difficile pour elle de continuer la plongée! Nous avons donc eu droit à un cours supplémentaire lors duquel l'instructeur ne s'est occuppé que de ce problème... et c'est passé. Julie a réussi à descendre sous les 6-7m.

Nous avons donc terminé notre formation aujourd'hui. Au programme, deux plongées et la recherche de la profondeur. Nous sommes descendu à 18,6m et avons croisé un requin, des tortues et une murène.

1ère plongée : Kuendu Beach - 1,5m - Formation de base
2ème plongée : La pointe, Kuendu Beach - 4,7m - Formation
3ème plongée : La pointe, Kuendu Beach - 7m - Formation + explo
4ème plongée : îlot Signal - 7m - Formation + explo
5ème plongée : îlot signal - 10m - oreilles Julie, déclic (plongée supllémentaire)
6ème plongée : Passe de Dumbéa (barrière récifale) - 13m - explo : murène
7ème plongée : Tépava - 18,6m - explo : requin pointe blanche, tortues

Emploi et appartement

Julien : Ca y est, voilà quelques jours que je possède ma promesse d'embauche. Il me faut à présent obtenir un permis de travail et un visa longue durée. Les documents à fournir sont assez conséquents. Bien que nous ayions prévu le coup en emmenant pas mal de documents, il m'aura fallu 5 jours pour les rassembler ce qui manquait (un grand merci à maman, Manu et les autres pour les faxes envoyés). Je vais tout déposer lundi matin au Haut-Commissariat de Nouvelle-Calédonie avec la lettre de motivation exigée (et oui, encore une!). Il restera alors à attendre la validation de mon dossier avant de pouvoir commencer à travailler.

Nous étions donc depuis deux semaines (jour où j'ai accepté l'offre d'emploi) à la recherche d'un appartement. Nous n'avons visité que 3 appartements avant d'avoir le coup de foudre pour celui que l'on occupera le 1er janvier 2009. Nous sommes quand même aller en voir 2 autres après cela mais notre choix avait été fait et nous savions que nous ne changerions pas d'avis, les autres étant trop petit (parfois minuscule), trop cher, trop vieux,...

Nous nous sommes donc décidés à prendre ce petit appartement de 45m², situé dans le nord-est de Nouméa, composé d'un séjour avec coin cuisine semi-équipée, une salle de bain, une chambre, une loggia et une grande terrasse (respectivement 9,5m² et 16,5m² en plus des 45m²). Comme la terrasse est considérée ici comme une pièce à part entière, nous pouvons estimé la superficie de notre appartement à plus de 60m². De plus, l'appartement est neuf et n'a jamais été utilisé.

Nous devons maintenant meubler l'appartement. Nous avons calculé notre budget et arriverons à mettre tout ce qui est nécessaire pour vivre dans cet appartement les premiers mois (frigo, lit, matelas, canapé-lit, vaisselle,...).

Nous posterons bien entendu sur ce blog des photos de l'appartement dès que nous le pourrons.

Réserve naturelle des chutes de la Madeleine (16/11/08)

Julie : Le week-end dernier nous avons passé une journée à la réserve botanique des chutes de la Madeleine. Cette réserve, située à 75km de Nouméa (non loin du parc de la rivière bleue),possède un taux d’endémicité incroyablement élevé ! En effet, 95% des plantes qui s’y trouvent n’existent qu’en Nouvelle-Calédonie. Nous avons fait une courte promenade dans cette végétation qui ressemble à une sorte de maquis.

La BBC y a tourné un documentaire sur les dinosaures tant cette flore ressemble à celle qui existait au Jurassique !La ballade fut très agréable. Je me suis maintenant procurée un petit guide de la flore locale, je compte bien y retourner pour y faire des observations plus précises.

lundi 10 novembre 2008

Le parc de la rivière bleue : en canoë au coeur de la forêt noyée (9/11/08)

Julien : C’est accompagné de Guy (la personne qui nous loge), que nous sommes partis dimanche au Parc de la Rivière Bleue. Situé à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Nouméa (1h de route), cette immense réserve naturelle de 9045 hectares possède un échantillon des principaux écosystèmes de l’île ainsi que deux rivières et une partie du lac de Yaté. Cette réserve (surtout botanique) recèle nombre d’espèces endémiques. Bien que notre première idée fût de visiter le parc en parcourant quelques-uns des nombreux parcours balisés, nous avons décidé de partir un jour plutôt que deux et de louer un canoë-kayak pour la journée afin de se balader sur la rivière et découvrir la célèbre forêt noyée.

Il faisait superbe et le soleil brillait, la journée s’annonçait chaude…nous allions pouvoir nous baigner dans la rivière. Nous avons donc embarqué vers 9h30, chacun dans notre canoë, muni de notre pique-nique, direction la forêt noyée. Une vingtaine de minute plus tard, nous apercevions au loin les premiers arbres immergés, et quelques minutes plus tard, nous naviguions entre les cimes des arbres. Mais les bras s’ankylosaient et la chaleur imposait de plus en plus une pause pour se baigner…Nous avons donc accosté pour pouvoir nous mettre à l’eau…chaude !!! Nous avons ensuite poursuivi notre périple une petite heure et trouvé un endroit pour pique-niquer avant de se remettre tout doucement sur le chemin du retour. Bien plus difficile que l’allé, ce trajet a même été dur. En effet, le vent, contre nous, s’est levé en début d’après midi.

Terrible journée encore une fois. Nous retournerons là dans quelques semaines pour y faire quelques randonnées.

1er cours de plongée (7/11/08)

Julie : Vendredi matin, nous avions rendez-vous à 9h au centre de plongée Lagoon Safari situé dans la magnifique baie de Kuendu Beach (voir message précédent).

Nous avons choisis d’effectuer la formation française ANMP plutôt que la formation internationale PADI qui est plus chère. La formation commence par le visionnage d’un dvd expliquant le déroulement de notre 1ère plongée, les indispensables consignes de sécurité ainsi que le fonctionnement et le montage/démontage du matériel (préparation des gilets, vérification des bouteilles, lestage, …).

Après toutes ces explications (et beaucoup de choses en tête), nous avons enfin pu nous équiper pour aller plonger ! Notre instructeur (un fidjien très costaud et très sympathique) nous a réexpliqué de vive voix l’utilité de chaque élément (bouteille, gilet, détendeur,…) et nous a aidés à préparer notre matériel (avec vérification et re-vérification). Il nous a ensuite expliqué le déroulement de ce qui allait se passer une fois sous l’eau et les exercices que nous allions devoir y effectués (ben oui, on ne parle pas sous l’eau !!!!!). La plongée s’effectuera sur un fond de 1,5m (pratique en cas de panique) et nous devrons effectuer 5 exercices : enlever et remettre l’embout (que l’on met en bouche pour respirer) sous l’eau, l’échanger avec son binôme, utiliser l’embout de sécurité, vider son masque s’il se rempli d’eau et essayer de se stabiliser.

Nous nous sommes donc, après tout cela, enfin dirigés vers le rivage d’un pas mal assuré (car tout ce matériel pèse bien lourd hors de l’eau !). La sensation de respirer sous l’eau est très spéciale… Mais le plus difficile est de se stabiliser : je me suis en effet retrouvée assise au fond, tournant le dos à notre instructeur alors que nous devions nous mettre à genoux face à lui ! Julien n’avait lui-même pas fait mieux…

Notre prochain cours de plongée est prévu mercredi, nous devrions descendre à 4 m et pouvoir observer quelques poissons…

dimanche 9 novembre 2008

Offre d'emploi!!!

Julien : Ca y est…après 29 jours sur le territoire, une offre d’emploi m’a été faite ce jeudi 6 novembre 2008. Une société de sous-traitance minière me propose un contrat chez eux. L’objectif de ce travail est de suivre des campagnes de sondage sur le site de Ouinné, sur la côte sud-est, au niveau de ce que l’on appelle ici « la côte oubliée ». Elle est située à quelques dizaines de kilomètres de Nouméa seulement. Il s’agit pourtant de la seule partie de la Nouvelle-Calédonie à ne pas être desservie par un réseau routier. Le seul moyen de s’y rendre est donc par les aires (ou à pied). Je partirais donc le lundi matin de Nouméa pour y rentrer le jeudi soir (ou vendredi midi s’il y a eu des interruptions de travail dues aux intempéries). Je logerais aux villages miniers mis en place là-bas et partirais tous les jours sur mon lieu de travail en hélicoptère.

Je n’ai pas encore signé ni même accepté l’offre mais je pense le faire. Dès que j’aurai ma promesse d’embauche, je commencerai les démarches administratives nécessaires à l’obtention de mon visa de séjour longue durée et de mon permis de travail.

Julie n’a pas encore trouvé d’emploi mais est en contact avec 2 sociétés. Elle a d’ailleurs rendez-vous avec l’une d’elle lundi 17 novembre… croisons les doigts.

Nous allons donc plus que probablement nous mettre à la recherche d’une petite voiture d’occasion et d’un logement la semaine prochaine.

jeudi 6 novembre 2008

Aquanature : rando palmée (5/11/08)

Julie : Nous sommes partis pour la journée faire une randonnée palmée (palmes, masque, tuba). Un Marseillais, installé depuis plus de 20 ans sur le Caillou, vient de créer une petite société appelée Aquanature. Il possède un bateau et propose des sorties en mer sur les différents îlots situés aux alentours de Nouméa.

La journée a été magnifique et la météo au beau fixe ! Nous nous sommes d’abord amarrés à Sèche-Croissant, un petit banc de sable entouré de récif. Les poissons étaient bien-sûr au rendez-vous !!!

Notre guide (également moniteur de plongée) nous a ensuite initiés à la plongée en apnée. Malheureusement, je ne suis pas parvenue à équilibrer la pression sur mes tympans et j’ai rapidement eu mal aux oreilles… Je n’ai donc pas pu plonger très profond, contrairement à Julien qui, à l’aide d’une corde, est descendu à 8 mètres de profondeur. Il faudra que je résolve ce problème lors de notre premier cours de plongée bouteilles qui aura lieu demain.

Nous sommes ensuite remontés dans le bateau pour rejoindre l’îlot Signal, classé réserve naturelle. Nous y avons pique-niqué et en avons fait le tour. Après cette pause, nous sommes retournés à l’eau pour observer le récif entourant ce magnifique îlot. Encore une fois, nous avons pu rencontrer poissons clowns, mérous (ici appelés loches), oursins diadèmes, etc

Cette journée nous a tellement plu que nous comptons refaire appel à Aquanature pour une autre journée et d’autres îlots.

lundi 3 novembre 2008

Cours de plongée

Nous nous sommes décidés il y a quelques jours de commencer des cours de plongée. Après avoir pris des renseignements dans les différents clubs de Nouméa, nous avons décidé de passer le brevet ANMP plutôt que PADI car moins cher pour un papier équivalent en France. En gros, nous pourrons, après notre formation, accéder à l’espace médian (jusqu'à - 20 m), accompagné par un guide.

Nous avons décidé de faire notre formation au club Lagoon Safaris de Nouméa, situé à Kuendu Beach. C'est d'ailleur dans cette crique que nous plongerons pour la première fois ce vendredi 7 novembre. La formation coûte un peu moins de 250 euros et comprends : 6 plongées en milieu naturel, les cours théoriques, le prêt du matériel, le carnet de plongée et la certification.

Julien : J'avoue appréhender un peu cette première plongée même si je suis assez excité à l'idée de commencer cette formation. Compte-rendu de cette première expérience vendredi.

Mise à jour photos

Petite mise à jour des photos des 2 derniers week-end. Vous trouverez plus de photos en cliquant sur le diaporama.

Nouméa-Poimbout-Poindimié-Calana-Nouméa (31/10/08-2/11/08)

Vendredi 31/10/08 : Nouméa-Bourail

Julien : Il était passé 9h lorsque nous avons quitté Nouméa pour parcourir les 163 km nous menant à Bourail en longeant la côte ouest. Les préparatifs ont été plus longs que prévus (tente, sacs de couchage, pique-nique, nourriture pour le soir, maillots, …). Le temps semblait être au rendez-vous malgré les quelques nuages présents dans le ciel. Notre première étape devait avoir lieu sur les pentes du Mt Mou, d’où nous devions partir pour une ballade d’une petite heure. Malheureusement, et comme nous allions vite nous en rendre compte, panneaux et indications sont choses rares en Nouvelle-Calédonie. Nous avons donc décidé, après quelques dizaines de minutes de recherche, de passer cette ballade pour nous concentrer sur notre deuxième objectif de la journée : le camp-brun (les vestiges d’un bagne)…que nous n’avons de nouveau pas trouvé !!! Décidément, cette première journée ne s’annonçait pas très bien. Heureusement pour nous, les paysages traversés sont magnifiques et ne sont qu’un petit aperçu de ce qui nous attendait les jours suivants.

Nous avons décidé de ne pas perdre courage et avons, sans trop de problème cette fois-ci, trouvé et visité le joli village de la tribu de Oua-Tom, après quoi, nous nous sommes enfoncé de 20 km dans les terres afin de découvrir la vallée de Pocquereux. L’endroit, magnifique, est idéal pour se détendre et nous en avons profité pour y casser la croûte.

Nous sommes ensuite partis à l’assaut des vestiges du Fort Teremba. Bien conservé, cet ancien bagne nous a non seulement permis de connaître son histoire, mais aussi l’histoire générale des bagnes et bagnards en Nouvelle-Calédonie, ancienne colonie pénitentiaire.

Notre avant-dernière halte de la journée s’est effectuée à la tribu d’Ouaoué où se situent les seuls pétroglyphes de Nouvelle-Calédonie à être enfouis dans des grottes. Une fois sur place, les villageois nous ont (vivement) conseillé de demander à Sylvio, le guide local, de nous aider à accéder au site car le chemin n’est pas évident. Une fois Sylvio trouvé, nous avons commencé la petite ascension vers la grotte dans une forêt luxuriante…on se croyait presque dans la jungle et avons vite compris que la présence de Sylvio était indispensable pour trouvé notre chemin et accéder à la grotte. L’entrée, très étroite, m’a laissé un peu perplexe mais une fois à l’intérieur et après avoir descendu une dizaine de mètres, nous voilà dans une gigantesque salle. En fait, cette grotte est immense…nous nous sommes un peu baladés dans la grande salle. Sylvio nous a montré un fétiche de la Vierge Marie (elle serait apparue dans cette grotte en laissant une trace de son passage !) en nous racontant que des messes étaient parfois organisées à cet endroit. C’était vraiment sympa. Nous n’avons pas vu les peintures rupestres dans cette grotte…peut-être fallait-il s’y aventurer plus profondément. Mais le temps pressait : il était déjà plus de 16h, nous devions encore rouler jusqu’à Bourail, trouver le camping et monter notre tente avant la tombée de la nuit (vers 18h ici en Nouvelle-Calédonie).

Le camping de Poé (où nous avons logé) se situe à quelques kilomètres de Bourail, sur la côte, en bordure de plage. Bien équipé (bien que les douches soient froides), le camping vaut le détour pour sa plage de sable blanc et ses eaux transparentes situées au cœur d’une réserve marine. Plongée, snorkelling, surf, excursion sur les îlots…tout est possible à proximité de ce camping. Une fois la tente montée, la nuit est tombée, nous empêchant de profiter de la plage. Nous avons donc tenté d’allumer un feu, sans réel succès. Heureusement nous avions prévu un repas froid (salade de riz) que nous avons englouti avant d’aller se coucher…à 20h !!!

Samedi 1/11/08 : Bourail-Ponehirouen

Julien : Nous avons passé une bonne première nuit sous tente mais le soleil se lève tôt en Nouvelle-Calédonie et il était 5h30 lorsque nous avons ouvert les yeux. Nous avons essayé de nous rendormir mais très vite la chaleur inonde notre tente nous obligeant à nous bouger vers 6h30-7h. Après avoir pris notre douche (froide !!!!!), rangé le matos et déjeuné, nous avons quitté le camping direction la célèbre roche percée et son bonhomme, situé entre le camping et Bourail. En fait la roche percée n’existe plus. En effet, cette roche, sculptée par la mer et les vents et formant un véritable petit pont, s’est effondrée il y a quelques mois. Ce n’est pas très grave, au même endroit se trouve le non moins célèbre bonhomme, roche formant une tête de d’homme vue de profile, ainsi qu’une baie immense. Loin d’être exceptionnel, l’endroit mérite quand même le détour si l’on passe à côté.


Nous avons démarré, non loin de là, la ballade des 3 baies. Située en hauteur, les points de vue sur les baies successives (la baie du bonhomme, la baie des tortues et la baie des amoureux) sont incroyables. Comme la veille, notre envie de plonger à l’eau apparaît, mais notre trajet est long et nous préférons suivre notre itinéraire. De plus, nous avons 2 activités aquatiques (rando palmée et cours de plongée) prévues la semaine prochaine pour profiter de l’eau. Mais nous reviendrons à coup sûr passer un week-end ici si nous nous installons en Nouvelle-Calédonie.


Nous sommes ensuite passés par Bourail acheter des fruits au marché et se promener dans cette petite ville agricole ressemblant à une bourgade du Far West, avant de poursuivre notre route vers Pouimbout, en continuant à longer la côte ouest. Après y avoir pique-niqué, nous avons pris la transversale qui relie Pouimbout (Koné) à Tiwaka, c’est-à-dire la côte ouest et la côte est. Cette transversale est considérée comme la plus belle des 4 transversales reliant les 2 côtes de l’île. Les paysages sont de toute beauté : la route chemine à travers les montagnes, passant des cols élevés et dévoilant à chaque fois des points de vue imprenables sur les vallées. Arrivé de l’autre côté, les plaines ont laissé place à une végétation beaucoup plus dense et luxuriante formée de cocotiers, fougères arborescentes, bananiers, manguiers et autres arbres fruitiers.


Nous nous sommes arrêtés entre Poindimié et Ponerihouen, au camping de Tiakan, installé au cœur d’une cocoteraie en bordure de plage. Attention aux chutes de noix de coco ! Je me suis attelé à monter la tente pendant que Julie s’est consacrée, avec succès, au feu (et sans trop d’effort en plus). Nous avons donc enfin pu manger chaud (on se croirait à Koh Lantha là !) avec au menu soupe et ravioli en boîte (on sait, ce n’est pas terrible mais c’était notre première fois !).


Dimanche 2/11/08 : Ponehirouen-Nouméa.

Julien : Il était 6h30 lorsque nous nous sommes levés. Aucune noix de coco n’était tombée sur la tente ni sur la voiture, tant mieux. Nous avons profité de la douche chaude et préparé nos affaires avant de partir pour notre premier objectif : la cascade de Bwa. Elle est située entre Ponehirouen et Houaïlou, juste à côté de la route principale, toujours aussi magnifique. La cascade, d’une quinzaine de mètres de haut, est située dans une petite vallée invisible depuis la route. Nous décidons de déjeuner au bas de la chute d’eau, entourée de forêt.

La route nous a ensuite conduit à Poro, un village minier. Ce village, assez quelconque, ne nous intéressait pas plus que cela. Nous avons donc poursuivi notre route. Quelques kilomètres plus loin, le décor change : en montant un col, la route traversait une gigantesque mine désaffectée datant de l’époque où la protection de l’environnement n’était pas prioritaire. Laissée à l’abandon, cette mine fait penser à une plaie sur le flanc de la montagne. Le paysage en est à couper le souffle. Nous nous arrêtions tous les 500 mètres pour constater les dégâts que peut faire l’Homme sur la nature. Le contraste rouge (latérite)-vert (forêt) est frappante. Le col n’en fini pas, et la route, inlassablement, traverse cette ancienne mine, jusqu’à arriver de l’autre côté du col, où le vert de la végétation reprend ses droits.

Julie n’en pouvait plus de conduire sur ces petites routes serpentant les montagnes. Nous avons alors décidé que je prendrais le volant pour la traversée nous conduisant à La Foa où nous avons pris un Kanak en stop pour redescendre sur Nouméa. Très sympathique, cet habitant de Hienghène nous a proposé un logement lorsque nous visiterons la dernière partie de la côte nord est.

Nous sommes donc arrivé à Nouméa en milieu d’après-midi. Nous repartirons la semaine prochaine pour deux jours au parc de la rivière bleue. Ce parc naturel se trouve à 60 km à l’est de Nouméa. Au programme : marche et promenade en canoë/kayak dans la réserve, pique-nique et bivouac.

dimanche 2 novembre 2008

Nous envoyer gratuitement des sms!

Vous pouvez dès à présent nous envoyer des sms gratuitement via le site http://www.mobitag.nc/.
Notre numéro de téléphone est le (+687) 81.71.91. Il ne faut apparement pas mettre le préfixe pour envoyer le message, contentez-vous donc d'y mettre les 6 derniers chiffres.

A vos claviers, cela nous fera plaisir...et n'oubliez pas de signer!

jeudi 30 octobre 2008

Nouméa-Koné-Poidimié-Calana-Nouméa (31/10/08 - 2/11/08)

Nous partons vendredi, samedi et dimanche visiter la Calédonie. La météo est annoncée excellente, avec un ciel bleu peu nuageux et des températures comprisent entre 25 et 30 degrés. Nous continuerons notre progression vers le nord :
  • vendredi : Nouméa - Bourail (163 km)
  • samedi : Bourail - Ponerihouen (225 km)
  • dimanche : Ponerihouen - Nouméa (259 km)

Compte rendu de ce week-end dès notre retour. Il y aura également une mise à jour des photos.

lundi 27 octobre 2008

Nouméa-Boulouparis-Thio-Calana-La Foa-Nouméa (25-10-2008)

Julie : Cela faisait quelques jours que Julien et moi hésitions à acheter du matériel de camping. En effet, les gîtes sont assez chers en Nouvelle-Calédonie (50 euros grand minimum). Nous avions remarqué par hasard des promotions sur les tentes. Nous avons donc pu nous équiper d’un tente, d’un matelas gonflable, d’un gonfleur, de deux sacs de couchage et d’une lampe de camping… Le tout pour moins de 100 euros. Julien a fait quelques petits calculs et ces achats seront rapidement rentabilisés car il n’en coûte jamais plus de 15 euros pour poser sa tente dans les nombreux campings de l’île. De plus, contrairement aux gîtes (peu nombreux), il n’est pas nécessaire de réserver.

Julien : Comme prévu nous sommes partis ce week-end à la découverte de la Grande Terre. Notre première idée fût de monter jusque Bourail (Côte Ouest) où nous comptions camper puis traverser l’île vers la Côte Est, passer par Houailou et descendre jusque Thio avant retraverser l’île pour rentrer sur Nouméa. Malheureusement le temps n’étant pas au rendez-vous (pas vraiment de pluie mais un ciel chargé), nous avons préféré faire le circuit à l’envers et couper au milieu afin de rentrer le soir même à Nouméa.
C’est donc sous un ciel menaçant que nous avons pris la route ce samedi matin. Notre premier objectif était de monter jusque Boulouparis et traverser l’île vers la côte est et le village de Thio. Cette traversée, malgré le ciel gris et la faible luminosité, fut magnifique. Nous avons traversé les cols boisés et découvert les différences de végétation entre les deux côtes : plutôt sèche sur la côte ouest, la végétation est verdoyante et luxuriante à l’est. Dommage que le soleil ne soit pas au rendez-vous car tout cela illuminé doit être encore plus beau. Arrivé à Thio, nous décidons de casser la croûte car notre prochain objectif est d’emprunter la route à horaire reliant Thio à Calana.

Comme son nom l’indique, la route à horaire est une piste de 13 km, franchissant 2 cols et tellement étroite que les voitures ne peuvent pas se croiser. Elle comporte donc des horaires de traversée selon le sens dans lequel on l’emprunte (1h dans un sens, une heure dans l’autre). Nous avions donc une petite heure pour effectuer la traversée qui s’effectue normalement en 30 min.
En arrivant au pied du col, un simple panneau indique les horaires. Pas de gardes ni de barrière, c’est aux gens à prendre leur responsabilité. Nous avons attendu 35 minutes (13h) avant de nous engager sur la piste. La route est vraiment impressionnante et étroite. Nous avons vite compris que croiser une voiture pourrait être un véritable problème. Et voilà qu’à mi-chemin, nous croisons une voiture n’ayant visiblement pas respecté ce qui était demandé. Heureusement pour nous, il y avait un minuscule élargissement permettant aux deux voitures de se croiser. Tout s’est donc finalement bien passé.

Une fois de l’autre côté, nous avons décidé d’aller voir la cascade de Ciu, considérée comme une des plus belles de l’île. Dommage qu’il ne faisait pas beau car nous nous y serions bien baignés. Le temps étant toujours maussade et la pluie tombant de temps en temps, nous avons décidé de ne pas camper, de couper au milieu de notre trajet pour rentrer le soir même. Sur une petite portion du trajet du retour nous avons pris deux femmes kanakes en stop, elles allaient acheter des légumes dans un autre village. Elles étaient très sympathiques et nous ont laissé une énorme papaye pour nous remercier. Après une petite pause à La Foa où nous avons visité le jardin des sculptures, nous sommes rentrés à Nouméa.

Julie : Comme il faut 2 ans de permis pour pouvoir conduire notre voiture de location, Julien ne peut pas prendre le volant. Je conduis donc en permanence. Notre changement de programme et notre retour sur Nouméa ont fait que j’ai conduit presque toute la journée. Je suis donc rentrée bien fatiguée. Les routes de Nouvelle-Calédonie sont généralement en bonne état. Cependant les Calédoniens sont très habitués aux nombreux tournants. A bord de leurs gros 4x4, ils vont donc assez vite… Et ont tendance à « coller au train » des petites voitures qui ne vont pas assez vite à leur goût. Je me suis donc retrouvée avec cinq 4x4 derrière moi, attendant une ligne droite pour me doubler (alors que je roulais à 110 à l’heure sur une route limitée … à 110 à l’heure).

Cette première incursion au coeur du territoire nous a enchanté. Nous repartirons le week-end prochain si la météo le permet, en direction du Grand Sud ou de Bourail.