samedi 23 mai 2009

Week-end à Ouvéa annulé pour cause de mauvais temps…et de grève !

Julien : Malgré ce que vous voyez sur nos photos, il ne fait pas toujours beau en Nouvelle-Calédonie. Nous sommes, en fait, en fin de saison des pluies et au début de l’hivernage (ou saison fraiche : 25°C le jour et 15°C la nuit).

Nous devions passer 3 jours à Ouvéa mais en regardant les prévisions météorologiques de ce week-end, nous avons décidé d’annuler. Et nous avons bien fait, les Iles Loyautés (dont fait partie Ouvéa) sont passées en vigilance jaune hier soir en raison des fortes pluies.De plus, nous avons appris en regardant les informations hier (jour où nous aurions du prendre l’avion), que la compagnie aérienne Air Calédonie avait supprimé tous les vols à destination d’Ouvéa pour cause de grève. Heureusement qu’il ne faisait pas beau car il nous aurait de toute façon été impossible de partir. Nous aurions vraiment été dégoutés !

Fête du cerf, de le crevette, de l’écrevisse et du poussin de Boulouparis (17/05/09)

Dimanche dernier, nous nous sommes rendus en compagnie de Seb et Camille à la foire annuelle du cerf, de la crevette, de l’écrevisse et du poussin de Boulouparis.
Cette petite ville de broussards est située à une heure de route de Nouméa.

Nous avons pu goutter à de la viande de cerf (prononcé cerfff ici). Ces animaux ont été introduits en Nouvelle-Calédonie par les premiers colons français, se sont vite multipliés et sont même devenus invasifs. Ici chasser le cerf est donc un sport autant qu’une nécessité.
Leur viande et autres saucisses ou saucissons de cerf sont devenu des mets typiquement calédoniens.

Nous avons pu assister à une démonstration de dépessage de cerf (oui, oui !) et avons également admiré l’adresse des lanceurs d’éperviers. Il s’agit d’un petit filet de pêche circulaire et lesté à ses bords qui sert à pêcher dans le lagon.
Nous avons également dégusté du miel local et j’ai acheté une robe mission. Ces robes ont été introduites par les missionnaires catholiques (d’où leur nom) jugeant les femmes kanakes de l’époque trop dévêtues à leur goût. C’est une longue robe de tissus coloré coupée toute droite…

Lifou (1-3/05/09)


Vendredi 1/05/09
Julien : 3h45 du matin, le réveil fut pénible mais c’est avec enthousiasme que nous nous sommes levés. Notre avion decollait 6h00 direction Lifou, à 45 minutes de vol de Nouméa. Depuis le ciel, nous avons pu admirer en même temps les côtes Est et Ouest de la Grande Terre : la Nouvelle-Calédonie (en largeur) est vraiment petite !

Lifou, petite île corallienne comparée à la Grande Terre, est cependant plus grande que la Martinique ! Elle fait partie de l’archipel des îles Loyauté situées au Nord-est du Caillou. En 3 jours, il est d’ailleurs difficile de visiter entièrement cette île de plus de 1000 km². Une location de voiture s’imposait donc pour nous (malgré les prix excessifs).

A peine arrivés et les clés de notre voiture en main, nous avons tout de suite été surpris par la gentillesse des gens et la quiétude qui se dégage de cette île. Nous nous sommes dirigés vers le Nord, direction les falaises de Jokin. La vue, magnifique, vaut le détour. Nous avons également pu admirer les cases typiques de Lifou (grandes et petites chefferies, cases familiales,…). En descendant vers Xepenehe (Tché-pé-né-hé), nous nous sommes arrêtés dans la vanilleraie de la famille Bolé (la vanille est une spécialité de Lifou). Les présentations faites, madame Bolé nous a fait visiter son splendide jardin, ses 1000 plants de vanille et nous a fait partagé les secrets de la culture de cette plante ainsi que sa bonne humeur.

A Xepenehe, nous avons planté notre tente au gîte-camping de lilo rêve, face à la baie de Santal. Nous sommes ensuite partis faire du snorkeling à la magnifique baie de Jinek, où de nombreuses patates de corail multicolores s’offrirent à nous à moins de 3m de profondeur dans une eau cristalline. Nous nous sommes ensuite promenés jusqu’à la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes, édifié par les premiers missionnaires catholiques au sommet d’une falaise surplombant le lagon. Il faut savoir que la majorité des Lifous sont protestants, les premiers pasteurs ayant précédé les premiers curés. Nous avons ensuite flâné entre Xepenehe et ….. où nous avons visité la grande case de la Grande Chefferie du Nord de l’île.

De retour au camping, nous n’avons pu nous empêcher de retourner nous baigner dans la baie de Santal, au pied de notre tente. Outre les nombreux poissons, nous avons eu la chance d’y croiser une tortue mais aussi de minuscules et urticantes méduses (invisibles).

Samedi 2/05/09
Julie :
nous nous sommes levés, entourés de cocotiers, avec une superbe vue sur la mer. Après avoir rangé nos affaires, nous avons bu un café au lait (en poudre) avec la gérante du camping qui nous a gentiment indiqué l’emplacement de la plage de Kiki dont Olwen et Micka nous avaient parlé. C’est donc après avoir suivi un panneau aux indications complètement effacés (heureusement que nous avions eu les explications pour nous y rendre) que nous sommes arrivés dans le jardin d’un particulier d’où démarre une promenade de 30-45 minutes à travers la forêt. Nous sommes alors arrivés sur une plage déserte, toute de sable blanc et bordée de falaises, tels de vrais Robinson Crusoé. Sur le sable seule l’empreinte de nos pas était visible. Après avoir admiré le paysage, nous avons rebroussé chemin et nous sommes dirigés vers Wé, la plus grosse bourgade de l’île.

Wé se situe sur la baie de Chateaubriand. Nous y avons fait quelques courses et avons admiré plusieurs églises et temples protestants. Nous sommes ensuite descendus vers le Sud, en faisant halte chez un sculpteur pour acheter de l’artisanat traditionnel Kanak. Nous étions vraiment contents d’enfin trouver de véritable sculpture sur bois et pas les copies fabriquées en Indonésie que l’on trouve à Nouméa !

Nous nous sommes ensuite dirigés vers la baie de Luengoni, plus précisément chez Jeanne Forest où nous avions prévu de passer la nuit. Après avoir planté notre tente face à la mer, nous sommes allés admirer les falaises de Xodre (malheureusement sous la grisaille), depuis lesquelles on peut apercevoir Maré et l’île de Tiga (autres îles loyautés). Le soir nous avons dégusté un bougna poulet préparé par Jeanne. Nous avions comme il se doit réserver quelques jours avant (règle d’or en brousse si l’on veut manger quelque chose : réserver au plus tard le matin même). Le bougna de Jeanne Forest (ignames de différentes variétés, tarots, patates douces et viande, le tout cuit à l’étouffée dans des feuilles de bananier) est réputé pour être un des meilleurs de Lifou. Mmmmm !

Dimanche 3/05/09
Julien : 7h30, nous sortons de notre tente donnant vue sur la superbe baie de Luengoni. Les tortues y sont fréquentes paraît-il et je ne peux m’empêcher de me mettre à l’eau à leur recherche. Après 10 minutes de recherche infructueuse et alors que je sortais de l’eau, un couple m’appelle : ils suivent une tortue depuis quelques minutes. J’ai juste le temps de l’apercevoir mais c’est toujours agréable.

Après avoir déjeuné et rangé notre matériel, nous avons décidé de partir visiter des piscines naturelles près de Joj, un site improbable et difficile d’accès, inconnu des guides touristiques et conseillé par Olwen et Micka. Pour y accéder, il fallait garer la voiture dans un petit chemin en terre et, après avoir demandé l’autorisation d’accès aux propriétaires, marcher 20min le long d’un chemin jusqu’au sommet des falaises. De là, il s’agissait de trouver un « chemin » balisé par des rubans nous amenant 1/2h plus tard au bord de l’océan et des piscines naturelles. Nous avons mis du temps à trouver ce petit chemin mais le spectacle en valait la peine : les vagues, se fracassant sur le corail émergé, y creusent par endroit de véritables trous d’eau. Nous avons hésité à nous y baigner mais la force des vagues à eu raison de notre envie et nous avons préféré ne pas s’y risquer. Lors du retour, nous avons un peu perdu le chemin balisé. Voyant le point de repère, nous avons décidé de continuer à travers les branchages et sommes tombés sur un nid de fourmis électriques, minuscules et dont les gouttes d’acide sont très (très très) désagréables.

De retour à la voiture, nous nous sommes rendu de l’autre côté de l’île, sur la « célèbre » plage Peng. Après avoir un peu profité de cette plage de sable blanc et de cette eau turquoise, nous avons pris le chemin de l’aéroport car la journée s’achevait déjà.

Notre séjour à Lifou a été pour nous une expérience très agréable, très différent de ce que nous pouvons vivre sur la Grande Terre. Il nous tarde de pouvoir visiter les autres Iles Loyautés et pourquoi pas, revenir rapidement sur ce petit bout de terre.

mercredi 6 mai 2009

Weekend du 25/26 avril (on sait on est en retard dans la mise à jour, photos à venir)

Julie : Ce samedi là Julien était exceptionnellement à Goro pour y travailler.

J’ai donc passé la journée avec deux de ses collègues (Lionel et Charlotte), nous avons fait le tour du grand Sud de la Calédonie. La terre rouge était bien sûr au rendez-vous ! Nous sommes passés par Plum et par la superbe baie de Prony, sans oublier de passer devant la mine de Goro histoire de narguer Julien.

A midi, nous avons désespérément chercher un snack (très peu fréquent dans le Sud) pour acheter à manger. Nous avons donc rouler jusqu’à Yaté et c’est affamés que nous sommes entrés dans le seul snack du coin…pour découvrir qu’il n’y avait rien à manger. Nous y avons rencontré, par hasard, Angelo, un foreur de la tribu de Yaté qui travaille à Goro avec Lionel et Julien. Il était entrain de boire un verre avec des amis (au snack ils n’ont pas toujours à manger mais apparemment toujours des bières !). Nous nous sommes donc joints à eux…Qui a dit qu’il ne fallait pas boire le ventre vide ?

Nous sommes ensuite allés dans la famille de ce foreur où nous avons été très gentiment accueillis par sa mère qui nous à même offert des avocats de son jardin (les avocats sont une spécialité ici).

La visite s’est éternisée et ce n’est qu’à la tombée de la nuit que nous sommes rentrés vers Nouméa…J'y ai retrouvé Julien, épuisé par sa journée de travail. Nous sommes ensuite allés tous les deux au restaurant avec Guy (la personne qui nous a hébergé à notre arrivée) pour se voir une dernière fois avant son retour définitif en métropole.

Guy, encore merci pour tout. Nous espérons que tu auras, comme tu le souhaites, le temps de planter tranquillement tes tomates dans le Sud de la France.

Le lendemain, nous sommes allés à la fête de l'omelette géante de Dumbéa (si si on vous jure). Dumbéa se trouve juste à côté de Nouméa et nous y sommes allés pour l'après-midi. C'est là que nous avons appris que l'omelette géante (près de 10.000 oeufs) avait été préparée le matin. Nous arrivions donc trop tard. Le reste de la fête étant du genre fête foraine et n'ayant rien de bien typique, nous sommes donc retournés à Nouméa pour manger une glace sur la Baie de Citrons.