mercredi 29 septembre 2010

Gurujele : C'est la France qui paye! C'est ca aussi!

"C'est qui qui paye?"...Chantée par le groupe kanak Gurejele, en voilà une chanson populaire en Calédonie et qui a pour but de "briser les tabous sur le rôle de la France en Calédonie". Même si aujourd'hui, tout le monde est d'accord sur le contenu, des clivages se sont rapidement créés sur l'interprétation qu'il faut en faire.

Interview du chanteur : "Nous avon voulu faire une chanson populaire derrière laquelle tous les Calédoniens se retrouvent. Il fallait un thème qui touche toute la population, des Wallisiens aux Kanaks en passant par les Européens. Il ne faut plus penser commen en 1980 mais faire le deuil d'une idéologie indépendentiste, qui n'est plus d'actualité aujourd'hui. Notre objectif est d'arriver à rassembler tout le monde. Maintenant chacun est libre de comprendre ce qu'il veut [...] Quelque part, c'est un peu normal que ce soit la France qui paye. Elle a des intérêts ici, elle en récupère les fruits. Après, c'est à nous de faire fructifier cet argent, de nous prendre par la main, de ne pas nous contenter de prendre de l'argent et de se le mettre dans la poche [...] Evidemment, il y a des gens qui ne supoportent pas que je chante ça parce que c'est effectivement reconnaître l'importance de la France. Même si c'est vrai, cela fait partie des choses qui ne devraient pas être dites. Mais comment dire le contraire? Tout le monde sait que c'est la France qui paye!"





"C'est qui qui paye?"

Nos politiques qui s'en vont à Paris
Pour préparer avec la mère patrie
Les accords qui feront le bien du pays
D'accords en accords et ce n'est pas fini

C'est qui qui paye, qui paye ?
C'est la France qui paye
C'est qui qui paye, qui paye ?
C'est la France qui paye
Ah oui! C’est ça aussi !

Si t’es fauché il suffit d'demander
A une condition celle d'adhérer
Dans le parti on est subventionné
Les chiens peuvent aboyer on est légalisé

C'est qui qui paye, qui paye ?
C'est la France qui paye
C'est qui qui paye, qui paye ?
C'est la France qui paye
Ah oui! C’est ça aussi !

Nous ne sommes plus fanatiques
Des meetings politiques
Ici sous les tropiques on préfère la musique
Celle de la Jamaïque des états d'Amérique
Dans la fonction publique on travaille pour le fric

C'est qui qui paye, qui paye ?
C'est la France qui paye
C'est qui qui paye, qui paye ?
C'est la France qui paye
Ah oui ! C'est ça aussi !

Toutes les subventions de tous les partis politiques
C'est la France qui paye
La consommation de tous les réfugiés politiques
C'est la France qui paye
Le salaire des fonctionnaires qui travaillent pour le fric
C'est la France qui paye
L'écolo plastiqué en plein pays kiwi
C'est la France qui paye

C'est qui qui paye, qui paye ?
C'est la France qui paye
C'est qui qui paye, qui paye ?
C'est la France qui paye
Ah oui ! C'est ça aussi !
C'est ça aussi !

dimanche 26 septembre 2010

Melanesia 2010 : Le festival des arts mélanésiens (12-24/09/2010)

Depuis 1998 et tous les 4 ans se tient le festival des arts melanesiens, mettant à l’honneur les arts traditionnels et contemporains des peuples mélanésien. Tous les 4 ans donc, se réunissent sur une ile du Pacifique les délégations provenant de la Papouasie Nouvelle-Guinée, des îles Salomon, de Fidji, du Vanuatu et de la Nouvelle-Calédonie. Alors que les iles Salomon avait accueilli le premier festival (1998), le Vanuatu celui de 2002 et les Fidji celui de 2006, la Nouvelle-Calédonie s’était proposé d’organiser celui de 2010.

Le festival, qui se déroule sur 2 semaines, propose quotidiennement des manifestations permettant de découvrir les différentes facettes des arts mélanésiens (danses traditionnelles et contemporaines, musique, artisanats, conférences …) sur différents sites de Nouvelle-Calédonie (Nouméa, Koné, Lifou, …).

Nous en avons donc profité des différentes activités proposées à Nouméa pour découvrir la culture des iles entourant la Nouvelle-Calédonie :

Le Centre Culturel Tjibaou (18-19/09/2010)

Le centre culturel Tjibaou accueillait différentes expositions, concerts, expositions, boutiques et danses traditionnelles mélanésiennes. Coup de cœur pour les String Bands du Vanuatu dont vous pouvez voir une vidéo ci-dessous. Il s’agit d’une musique traditionnelle généralement jouée par les jeunes garçons vanuatais, accompagnés de leurs ukulélés et leurs guitares !


La place des Cocotiers (22/09/2010)

La place des Cocotiers accueillait en milieu de semaine une série de groupe permettant de découvrir les danses traditionnelles et tribales des tribus des iles mélanésiennes. Vous trouverez ci-dessous des extraits vidéos avec dans l’ordre les danses de Papouasie Nouvelle-Guinée, du Vanuatu et de Nouvelle-Calédonie (Lifou).














Soirée de clôture au Centre Culturel Tjibaou (23/09/2010)

La soirée de clôture proposait un mini-festival regroupant des artistes mélanésiens tels que
Black Rose(vidéos 1 et 2), originaire des Fidji et très connu dans le Pacifique Sud,
Dick & Hnatr, un groupe originaire de Maré en Nouvelle-Calédonie et leur célèbre chanson « C’est la France qui paye » dont vous trouverez un extrait (vidéo 3) et les paroles ci-dessous !






mardi 21 septembre 2010

Captain Woodin Part 2 (12/09/2010)

Julie : Nous avons retenté notre chance dans la baie de Prony le dimanche 12 septembre avec Captain Woodin.

Et nous n’avons pas été beaucoup plus chanceux que la fois précédente. Nous n’avons pas pu observer de baleine à bosse mais un rorqual pendant quelques minutes avant qu’il ne plonge.
Nous avons par contre eu de la chance avec la météo : encore une très belle journée ensoleillée.

Voici l’occasion rêvée de vous parler du village de Prony. Didier (le propriétaire du bateau Captain Woodin) y possède une maison. Le village ne compte actuellement que 2 habitants permanents et regorge de vestiges du bagne de Prony. Un pan de mur en ruine se trouve d’ailleurs dans le jardin de Didier !

« Fondé à l’origine, en 1867, pour ravitailler Nouméa en bois, il fut transformé en pénitencier en 1873. Cent cinquante forçats y furent envoyés avant que les exilés de la Commune prennent le relais en 1887. En 1889, ce sont 300 condamnés qui vivaient sur le site. C’est à cette époque que les sources d’eau chaude de la baie furent aménagées. En 1907, les relégués furent déplacés sur Ducos et le village se vida. Puis, une mine de fer y fut exploitée de 1956 à 1968. »















«
Aujourd’hui le village, patiemment restauré, est entretenu par une association de riverains qui a reconstruit la poudrière datant de 1884. Les racines de banians géants ont depuis emprisonné les pans de murs en pierre, jadis taillés par les bagnards. »
http://www.mont-dore.nc/index.php?option=com_content&view=article&id=208&Itemid=314

mercredi 15 septembre 2010

Lifou : plongée niveau 2 (2/09/10-6/09/10)

Julien : Comme nous en avions déjà parlé, nous avions décidé de passer notre niveau deux de plongée à Lifou. Plus d’un an après la fermeture de l’ancien club de l’île, l’activité a été reprise par Annabella ancienne gérante du club de plongée Lagoon Safari de Kuendu Beach à Nouméa, où nous avions passé notre premier niveau voilà déjà près de deux ans ! Tawaké, ancien moniteur de Kuendu Beach est également venu s’installer à Lifou. Depuis leur installation il y a quelques mois, ils travaillent également avec Jef, un moniteur de plongée originaire de Lifou. Le club est encore en travaux et Tawaké, après avoir passé sa matinée à plonger, passe ses après-midi à couler du ciment pour construire les futurs bungalows du club !















8 cours étant nécessaires à l’obtention du niveau 2 ANMP et son équivalence PADI Advanced Open Water. Nous nous étions arrangés avec Anabella pour pouvoir passer deux cours à Nouméa avec le nouveau propriétaire du club de Kuendu Beach. L’idée était donc d’y faire un maximum d’exercices pour pouvoir profiter pleinement des plongées à Lifou. Les plongées nouméennes ont donc été consacrées à la théorie et aux exercices pratiques entre 15 et 20m : vidage de masque, poumons ballastes, orientation, utilisation du parachute, capelage, remontée assistée d’une personne consciente, orientation, ...















Nous avons décollé pour Lifou le 2 septembre 2010 pour 4 jours. Au programme, 6 plongées. La première a été dédiée au rappel théorique et à la remontée assistée d’une personne inconsciente, suivi d’une nage en surface de 250m avec matériel sur le dos et 500 m en palme-masque-tuba ! La deuxième nous a permis de descendre quelques minutes à 40m de profondeur avant d’explorer la magnifique Gorgone Valley. Petit point amusant, certains plongeurs peuvent ressentir l’ivresse des profondeurs à partir de 40 m et pour moi cela n’a pas raté, j’étais un peu narcosé. Rien de très grave ; Annabella et Julie qui m’accompagnaient n’ont d’ailleurs rien remarqué, il m’a simplement fallu remonter de quelques mètres pour que l’effet se dissipe.















Le reste des plongées a été consacrée à la plongée autonome (en binôme) à 20m, muni de nos ordinateurs et boussoles. Nous avons appris à gérer la durée de la plongée et décider tous seuls des paliers de décompression à effectuer, ...















La visibilité à Lifou est extraordinaire. Le corail, multicolore, est en très bon état et très poissonneux. Nous avons eu l’occasion d’observer - parmi les poissons clown, chirurgiens, balistes, perroquets, requins pointe blanche et requins gris - un groupe de trois gigantesques thons ainsi que des tazars et de magnifiques gorgones. Petit plus pour moi, j’ai eu l’occasion d’apercevoir furtivement en surface un requin marteau !

Nous étions installés au très joli gîte-camping chez Benoît, situé à côté du club. Malgré le beau temps, nous ne nous sommes que peu éloigné du gîte car les journées étaient bien remplies par les plongées. Nous avons cependant eu l’occasion d’observer les nombreuses tortues qui baignent la baie de Santal depuis le wharf situé à proximité du camping. Ce ponton sert également au débarquement des 2000 Australiens se trouvant à bord des bateaux de croisière sillonnant le Pacifique Sud. Un spectacle que nous n’avons pas eu l’occasion d’observer ! Nous avons également fait une jolie ballade menant à la Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes et surplombant toute la baie du Santal.





























Comme à chaque fois aux Loyautés, nous avons pleinement profité de la quiétude des lieux. Nous sommes donc repartis à regret mais avec notre niveau 2 en poche. Merci à Annabella , à Tawaké et à Jef pour leurs explications, leur professionnalisme et leur sympathie. Nous sommes très contents d’avoir fait le choix de passer notre niveau deux avec eux là-bas. Les plongées y furent magnifiques !

mardi 7 septembre 2010

Un grand requin blanc s'invite parmi les surfeurs! (5/09/2010)

Un grand blanc parmi les surfeurs

Un grand requin blanc de « cinq ou six mètres » selon les témoins directs, s’est invité hier matin aux manches qualificatives de la Melanesian Cup qui se déroulaient à Ouano. Le seigneur des mers est reparti aussi tranquillement qu’il est venu, à un train de sénateur. C’est la troisième observation de grand blanc dans nos eaux en trois semaines.

Temps magnifique, vagues d’un mètre à un mètre vingt, eau translucide. Hier matin, à Ouano (La Foa), sur la passe d’Uaraï, les conditions météo étaient parfaites. C’est là que se déroulaient les manches qualificatives de la Melanesian Cup, qui doit se tenir dans une dizaine de jours. Après une petite heure de compétition et alors qu’une seconde série d’ondines (filles) venait de démarrer, un grand requin blanc est venu se promener sous les bateaux des juges, placés à gauche de la vague. « On était avec nos tablettes à la main, et puis tout d’un coup, quelqu’un a crié : « c’est quoi ça ? », en pointant une énorme masse sombre qui devait se trouver à trois ou quatre mètres de la surface, raconte Dominique, l’un des juges. « On est tous resté scotché et hypnotisé pendant quelques secondes avant de réagir ». Premier réflexe : sortir de l’eau deux jeunes qui étaient près des bateaux, alors même que le requin venait de leur passer assez tranquillement dessous. Deuxième préoccupation immédiate : prévenir les compétiteurs, situés à une centaine de mètres des bateaux. « On a pris le mégaphone pour leur crier de se regrouper en bordure de récif, à l’endroit du spot où il y a le moins d’eau », continue Dominique.

Troisième acte : décrocher des mouillages et démarrer les bateaux. « Le bruit des moteurs n’a pas vraiment eu l’air de l’impressionner. Le requin a eu le temps d’aller et venir, en suivant les planches accrochées à l’arrière d’un bateau », poursuit Dominique. Les témoins de la scène ont vu l’aileron - « trente ou quarante centimètres » - affleurer à la surface de l’eau. Une fois la dizaine de surfeuses récupérées à bord des bateaux, les témoins n’ont pas revu le grand squale. « C’était un truc énorme. Je me demande si quatre bras d’homme auraient pu en faire le tour. En même temps, il se déplaçait à une allure très tranquille. Il était vraiment placide. On le voyait à peine onduler. »Une fois à terre, après un quart d’heure de bateau, les organisateurs ont bien évidemment décidé d’arrêter la compétition. Assez d’émotions fortes pour la journée. Surtout pour Amaury, le fils de Dominique. Le 6 mars 2009, sa route avait déjà croisé celle d’un grand blanc. C’est sous ses yeux que son pote Kevin, avec lequel il surfait à Secret, un spot de Bourail, avait perdu la vie après la seule attaque mortelle de requin recensée sur un surfeur en Nouvelle-Calédonie. « D’une certaine manière, il a pu partager sa frayeur avec d’autres », termine son papa. Cette fois, tout s’est bien terminé.


Trois requins blancs vus en trois semaines

Plus le lagon est fréquenté, plus les observations de requin ont des chances de se multiplier. Hors de cette lapalissade régulièrement rappelée par les scientifiques, la présence du seigneur des mers dans nos eaux semble de plus en plus habituelle. Pour preuve : en trois semaines, c’est la troisième fois qu’un grand blanc est observé à des endroits très différents. Le week-end du 15 août, un pilote d’hélicoptère survole le lagon dans le secteur de l’îlot N’Go, au sud-est de l’île Ouen. C’est là qu’il repère un grand blanc, dont la taille était, selon ses dires, « à peu près la moitié de celle de l’hélicoptère, qui mesure onze mètres ». Le week-end suivant, c’est un autre grand requin blanc qui est photographié dans le Sud, dans le secteur de la passe de Mato. « D’après les photos, il s’agirait d’une femelle, relativement mince, qui venait peut-être de mettre bas, à la couleur très claire », indique Philippe Tirard, un spécialiste de l’IRD. L’auteur de ces photos formellement datées ne s’est pas déclaré.Son témoignage pourrait peut-être permettre d’éclairer les scientifiques qui s’intéressent à la question. La troisième et dernière observation en date remonte donc à ce week-end. Selon Philippe Tirard, un individu d’une telle taille (cinq à six mètres) peut facilement atteindre la tonne. Statistiquement parlant, la présence des grands blancs dans les eaux calédoniennes est plus forte au mois de septembre. Ces grands squales, situés au sommet de la chaîne alimentaire, vivant habituellement dans des eaux froides et tempérées, sont connus pour suivre le parcours des baleines.

mercredi 1 septembre 2010

Vidéos : C'est pas Sorcier en Nouvelle-Calédonie

Julien : Deux petites vidéos en ligne de l'émission "C'est pas Sorcier" consacrées à la Nouvelle-Calédonie.

"La Nouvelle-Calédonie : un Caillou sous les Tropiques" s'intérresse à la Nouvelle-Calédonie d'une manière générale : géographie, géologie, botanique,...



"Les Récifs Coralliens : Trésors en Péril" s'intérresse à deuxième plus grande barrière de coaril au monde.